Aussi fort qu"une fourmi
Il y a 35 ans, Thomas Daigle et son épouse ont obtenu un prêt immobilier. En sortant de la banque, Thomas a trouvé une pièce d’un cent par terre. À la blague, ils ont dit qu’ils devraient ramasser les sous noirs pour rembourser leur hypothèque. Des dizaines d’années plus tard, ils en avaient amassé 62 000. Ils ont apporté leur butin à la banque pour payer le solde sur leur prêt. Les employés de la banque ont mis deux jours à compter leurs pièces. Les Daigle n’avaient plus d’hypothèque !
L'un devant l'autre
Avant de me marier avec Miska, j’avais le sentiment que je devais répondre oui à cette question : Pourrais-je vivre sans elle ? Mes intentions étaient romantiques et chevaleresques, mais ma question était mal orientée. J’ai réalisé qu’il n’existe probablement personne sans qui je ne peux vivre. Avec le temps, je me suis trouvé une meilleure question à laquelle répondre : Est-ce que je veux vivre sans Miska ?
Jugement de la justice
Une de mes connaissances, quelqu’un de très intelligent et ayant un penchant pour la philosophie, manifeste également une antipathie pour Dieu et la religion. Il aime provoquer. Il a récemment cité Épicure, un philosophe du IIe siècle qui a dit : « La justice n’est rien en soi, elle n’a de sens que dans les contrats liant les parties et rédigés pour déclarer que l’on évitera de se nuire mutuellement. »
La bonne religion
En tant que pasteur, je suis témoin de réactions intéressantes lorsque je parle de ma vocation aux gens. Certains s’excusent immédiatement du langage qu’ils ont utilisé. D’autres esquissent un sourire forcé, puis trouvent un prétexte pour changer de sujet. Ce que j’entends souvent c’est : « Eh bien ! j’aime Jésus, mais je n’aime pas la religion. »
Lâcher prise
J’ai souvent été témoin d’extrême générosité de la part de gens pauvres. Dans la jungle amazonienne, des habitants ont rationné leurs maigres provisions afin de me fournir des repas quotidiens. Un soir, ils ont préparé un ragoût de singe frais, et même si ce n’était pas un mets auquel je tenais à goûter, pour eux c’était une gastronomie coûteuse. Dans les bidonvilles de Mexico et d’Indonésie, on trouve souvent des personnes qui, parce qu’elles ont si peu à amasser et à protéger, font preuve d’une grande générosité.
Perdu dans le noir
En mars dernier, un marin équatorien a sauvé Adrian Vasquez, 18 ans, qui dérivait sur l’océan depuis 28 jours à bord d’une goélette de 10 pieds. Lui et ses deux amis étaient partis pêcher, mais en revenant vers le rivage, le moteur est tombé en panne. Le froid et la faim ont causé la mort de ses deux amis. Lorsqu’il a été secouru, il se trouvait à près de 1 000 kilomètres de chez lui. Il s’accrochait à la vie et était complètement désorienté. « Il était silencieux, il avait l’air perdu », au dire du marin. Vasquez a demandé un téléphone pour rejoindre sa mère ainsi que son patron afin d’expliquer son absence.
Se perdre
James Hunter, professeur de sociologie dans une grande université, souligne le passage des fondements moraux partagés à des choix individuels changeants et vacillants. Il dit : « La plupart des Américains continuent de baser leur vie sur des principes moraux, ils veulent mener de bonnes vies, mais ils hésitent au sujet de la nature du bien. »
Portés
À l’heure du coucher, lorsque mes fils étaient plus jeunes, ils me demandaient souvent s’ils pouvaient faire « le sac de patates ». Je les soulevais par les jambes, les posais sur mes épaules et grimpais les marches jusqu’à leur chambre. Je les jetais sur leurs lits tel un fermier lance 50 livres de patates à l’arrière d’un camion. Ils en raffolaient.
Une nouvelle genèse
Il y a quelques années, alors que je conduisais mon fils Wyatt à la maternelle, nous nous sommes mis à discuter de la résurrection. Naturellement, sa signification et son fonctionnement le laissaient perplexe. Il a finalement posé la question à laquelle il désirait ardemment obtenir une réponse. « Papa », a-t-il demandé, « lorsque Dieu nous ressuscitera des morts, serons-nous réellement vivants ? Ou le serons-nous uniquement dans notre tête ? »
La route déserte
Apparemment, quelqu’un de chez Google a un bon sens de l’humour. En sélectionnant un itinéraire du Japon à la Chine, une longue liste de directions à suivre s’affiche. Mais si vous défilez un peu plus bas, on vous dit : « traversée en kayak de l’océan Pacifique ». Si vous suivez ces instructions, vous aurez un long périple à faire sur une vaste étendue d’eau !